Compte-rendu collaboratif

Entretien collaboratif séance Frédéric Fromon Jeudi 15 Novembre 2012

Qu'est-ce que Wirearchy?

Qu'est-ce que Wirearchy?

Source : ici

Jon Husband de définition de travail de Wirearchy est « une dynamique à double sens d'écoulement de la puissance et de l'autorité, fondée sur la connaissance, la confiance, la crédibilité et l'accent mis sur les résultats, a permis à des personnes reliées et de la technologie ".

Je crois que le changement de pouvoir et d'autorité est montrant de façon claire tout autour de nous, pour le meilleur et pour le pire. Le changement peut être vu dans les événements quotidiens et dans la vie des peuples les moyens de travail et de comportements changent, les façons dont ils deviennent plus ou moins bien informés, et des habitudes de consommation pour une grande partie de ce qu'ils achètent et utilisent.

On peut définir la Wirearchie comme un flux dynamique bidirectionnel d'autorité et de pouvoir basé sur l'information, le savoir, la confiance et la crédibilité et qui se trouve activé par les individus et les technologies interconnectés.

Ecollab Wirearchie

Qu'est-ce que le PKM ?

Analyse de 6 définitions du Personal Knowledge Management

Publié le Mardi 22 Avril 2008, 21:32 dans Concepts par Christophe Deschamps - Lu 5666 fois. Version imprimable

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Voici un tableau que j'ai établi récemment dans le cadre d'un ouvrage que je prépare sur les travailleurs du savoir et l'entreprise 2.0. Il reprend les six definitions du PKM qui me semblent les plus riches.

Auteur(s)

Fonction(s)

Date

Définition

Jason Frand & Carol Hixon

Enseignants-chercheurs à l’Université d’Anderson, UCLA. (US)

1999

Le PKM est « un cadre conceptuel pour organiser et intégrer l’information que nous, en tant qu’individus, jugeons importante, afin d’en faire une partie de notre base de connaissances personnelle. Il fournit une stratégie pour transformer ce qui pourrait être des bribes d’information aléatoires en quelquechose qui puisse être appliqué systématiquement et qui étende notre connaissance personnelle. »[1]

Paul A. Dorsey

Professeur-associé à l’Université de Millikin. (US)

2000

Le Personal Knowledge Management doit être vu comme un ensemble de techniques de résolution de problèmes qui ont une composante logique et conceptuelle autant que physique et pratique. [2]

Steve Barth

Journaliste spécialisé en informatique collaborative, consultant et chercheur[3]

2000

Version courte :

Le Personal Knowledge Management c’est prendre la responsabilité de ce que vous savez, de qui vous connaissez et de ce qu’ils savent.

Version longue :

Le Personal Knowledge Management met en jeu un ensemble de techniques et d'outils relativement simples et peu coûteux que chacun peut utiliser pour acquérir, créer et partager la connaissance, étendre son réseau personnel et collaborer avec ses collègues sans avoir à compter sur les ressources techniques ou financières de son employeur.[4]

Mick Cope

Consultant et auteur de nombreux ouvrages[5]

2000

Mick Cope parle lui de gestion du Personal Capital. Il explique toutefois que ce dernier est constitué par les connaissances de chacun. Il nous semble donc que sa définition doit être prise en compte :

Le capital personnel a trois dimensions. La première est que nous disposons d’un stock de connaissances à la fois tacites et explicites. La seconde dimension est la manière dont nous acquérons et vendons notre connaissance comme une forme de monnaie. Ceci peut se rapporter à la manière dont nous nous comportons, pensons, ressentons (…). Finalement, à mesure que la connaissance s’écoule à l’intérieur et en dehors de nous, nous faisons des choix sur la manière dont elle peut être traitée[6].

Eric Tsui

Professeur de KM à la Hong Kong Polytechnic University

2002

Le PKM est un ensemble de procédés dont un individu à besoin pour mener à bien la collecte, le classement, le stockage, la recherche et l'extraction de connaissances dans ses activités quotidiennes. Ces activités ne se limitent pas aux tâches liées au travail et à l'entreprise mais incluent aussi ses intérêts personnels, ses hobbies, ses activités familiales et ses loisirs.

Lilia Efimova

Doctorante à l’Intsituut Telematica (NL)

2004

Le PKM est un “mix” d’activités contribuant à l’efficacité personnelle dans un environnement à forte intensité de connaissance (knowledge-intensive environment). Il ne s’agit pas seulement de la création, du partage, de l’acquisition et de l’application de la connaissance, mais également d’activités supplétives. Le développement de l’efficacité personnelle est rendu possible par la confiance et la compréhension partagée entre les personnes impliquées. Pour un individu cela implique la nécessité d’établir et de maintenir un réseau personnel pour garder la trace de ses contacts et conversations et pour faire des choix quant aux communautés à rejoindre.[7]


Afin de mieux saisir ce qui fait l’unité de ces définitions j'ai ensuite utilisé Tagcrowd pour faire un calcul de fréquence des mots qu'elles contiennent et les présenter sous forme d’un nuage de tags. Comme Tagcrowd ne gère pas le français j'ai donc utilisé pour cela les définitions initiales en anglais. Je précise également que j'ai retiré les mots-clé PKM, knowledge etpersonal dont la présence, évidemment très forte, écrasait les termes associés.

Articles de bloggeurs du Mooc


Constructivisme et apprentissage en ligne

Je vais traduire et compléter ici très librement quelques notes publiées dans un article du blog nancy-rubin.com Nancy Ruby s'intéresse elle aussi à la formation pour adultes dans un environnement d'apprentissage numérique.
C'est un sujet qui me passionne !

Points clefs

  • Un des aspects marquant de l'apprentissage en ligne est qu'il permet d'apprendre sans dépendre d'un lieu ou d'un moment : les apprenants peuvent organiser leurs apprentissages "autour" de leur vie quotidienne.
  • L'apprentissage en ligne, dans une pédagogie constructiviste, implique l'établissement d'une relation entre un formateur ou un facilitateur et les apprenants.
  • L'apprenant est au centre du système, il doit savoir comment l'apprentissage sera mené, ce que cet apprentissage va produire, et pourquoi cet apprentissage est important.

Les six principes de Knowles

(voir texte de Barani Luca)
1 - Les adultes dotés d'une expérience professionnelle se voient comme des individus responsables et autonomes, en charge de leur propre apprentissage. Cette perception peut les amener à se détourner des relations hiérarchiques qui sont implicites dans les programmes traditionnels d’enseignement.
2 - Les expériences personnelles et professionnelles antérieures des adultes ont déjà façonné leur compréhension des théories et/ou données qui leur sont présentés. Leurs habitudes et reflexes de compréhension influencent leur appréhension des interprétations non-conventionnelles du fonctionnement du monde.
3 - Les activités d’apprentissage des adultes avec expérience professionnelle sont généralement orientées vers des besoins issus de la vie quotidienne et/ou centrés autour de problèmes concrets. Cela génère souvent de la défiance envers toute démarche théorique ou abstraite qui ne serait pas directement applicable à des situations pratiques.
4 – La capacité d'apprentissage des étudiants avec expérience professionnelle est très variée, elle dépend de ce qui a motivé leur souhait d'apprendre à nouveau. Selon le stade développement de la vie professionnelle et/ou familiale, et aussi des rôles sociaux qu'ils sont amenés à jouer, les adultes sont plus ou moins prêts à s’adapter aux exigences de l'environnement de formation.
5 - Avant de s’engager dans un travail d’apprentissage, les étudiants avec expérience professionnelle veulent savoir comment l'apprentissage sera mené, ce que cet apprentissage va produire, et pourquoi cet apprentissage est important.
6 - Les étudiants avec expérience professionnelle ne travaillent pas les apprentissages parce qu'on leur en a donné l'ordre. Ils le font parce qu'ils recherchent un avantage personnel et/ou professionnel à court ou long terme. Le formateur ne peut pas influencer leur implication dans l'apprentissage par des moyens traditionnels de correction et/ou d'encouragement.

Interrogations de formateurs

Mais... l'apprenant est isolé ?
L'apprentissage en ligne est trop souvent conçu comme un apprentissage individuel, ce qui isole socialement l'apprenant.(Note G. Le Page : …et pourtant on peut travailler avec une pédagogie socio-constructiviste, en utilisant le LMS Moodle par exemple).
La perte "d'humanité"
La communication par les TIC fait perdre une dimension humaine à la relation apprenant formateur. les TIC permettent cependant de nouer des relations vraies et très "humaines" quand on utilise les outils adaptés et qu'on propose au apprenants en travailler en colaboration ...même à distance. Rôle des formateurs
Un des rôles essentiels des formateurs est celui de facilitateur, pour que l'apprenant passe d'un comportement de récepteur passif à celui d'acteur de son apprentissage. Il ne "donne pas des cours", mais il conçoit et met en oeuvre des situations d'apprentissage. Les formateurs conçoivent des "matériaux " et des environnements d'apprentissage cohérents avec le monde réel. Ils permettront aux apprenants une expérience d'interaction ancrée dans le réel, transposable et formatrice.
L'évaluation des travaux L'évaluation des travaux des apprenants et des résultats de leur apprentissage est une tâche difficile, elle prend du temps. L'apprenant ... ?
Dans une pédagogie constructiviste, l'enseignement et l'apprentissage sont totalement centrés sur l'apprenant, qui est considéré comme un individu avec une expérience de vie et des savoirs préalables Gérer à distance des objectifs individuels et des groupes de travail L'apprentissage collaboratif est en conflit avec les différences individuelles. Lorsque le travail d'équipe dans l'apprentissage collaboratif est nécessaire, l'instructeur peut éprouver des difficultés à prendre en compte les objectifs d'apprentissage individuels, les souhaits individuels et les compétences de chacun. La relation instituée avec chacun prend du temps mais les échanges écrits permettent un suivi pédagogique très efficace. (Note G. Le Page : je parle d'expérience)

Conception constructiviste de l'apprentissage en ligne, principes

L'apprentissage est interactif Les gens apprennent et travaillent naturellement en collaboration dans leur vie. L'interactivité constitue un moyen de motiver et de stimuler les apprenants. A travers les activités et les discussions en ligne, les formateurs échangent avec les apprenants et les invitent à réfléchir sur le contenu et le processus d'apprentissage. Les interactions avec les formateurs, les autres apprenants et le contenu sont des activités cruciales dans l'apprentissage en ligne. L'environnement d'apprentissage est sécurisant Dans un environnement d'apprentissage constructivistes, les formateurs ont la mission de permettre aux apprenants de s'exprimer librement (par des moyens appropriés) pour partager des idées, donner leur avis, faire des propositions et poser des questions. Ils ont la responsabilité de surveiller et de garantir la qualité de l'apprentissage et des discussions entre pairs. Ils organisent pour cela un soutien suffisant, précisent les orientations et les lignes directrices pour les apprenants en ligne. L'apprentissage est authentique L'apprentissage doit être authentique et répondre à la réalité. L'environnement d'apprentissage doit fournir des situations et des environnements basés sur des connaissances utiles et authentiques dans le monde réel. L'apprentissage est centré sur l'apprenant Les apprenants sont "propriétaires" du processus d'apprentissage. Le stress résultant de l'expérience est une approche de résolution de problèmes. Les apprenants acteurs de leurs apprentissages sont fortement motivés, trouvent des ressources, et évaluer leurs progrès d'apprentissage en fonction de leurs objectifs. L'apprentissage est exigeant L'apprentissage en ligne implique une capacité à déterminer l'authenticité et la qualité de l'information en évaluant la fiabilité de la source et en validant l'information auprès d'autres sources. Les apprenants doivent apprendre à gérer, analyser, critiquer, utiliser des références croisées, et à transformer l'information en connaissance utile.

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